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La marche
Briser
le silence. C’est par ce slogan sans cesse répété que la FVKFM, par l’entremise
du Groupe Godllywood a effectué sa première marche contre la violence
domestique, ce samedi 24 novembre 2012. Mais ce n’est pas le Godllywood
uniquement. Tous les membres de la FVKFM, les jeunes de la Nouvelle Génération
et même le Groupe Caleb, se sont unis, d’une seule voix pour clamer haut et
fort qu’ils sont contre la violence.
La marche s’est faite en silence mais les
pancartes et les banderoles ici et là parlaient fort pour tout un peuple. Plus
de 800 personnes sont venues marcher depuis les jardins d’Antanimena au Siège
National du Cénacle à Andraharo.
Bien sûr,
un tel mouvement a attiré les foules et les passants étaient mi-curieux,
mi-amusés en voyant cette foule tout en blanc marcher dans les rues.
La conférence
Après
la marche en silence, a eu lieu la conférence, sous le haut patronage de son
Excellence Madame le Ministre de la Décentralisation, Mme Ruffine Tsiranana.
Dans sa
prédication, l’Évêque Antonio, responsable du travail d’évangélisation à
Madagascar a expliqué un peu plus l’objectif de cette conférence. Il ne s’agit
pas seulement d’une sensibilisation, mais également et surtout d’une aide et d’une
orientation pour les victimes de cette violence domestique, qui parfois, ne
savent pas trop vers qui se tourner. Ainsi, ces victimes préfèrent rester dans
le silence, d’où le slogan, « briser le silence ».
Ensuite,
Madame le Ministre a effectué son élocution en encourageant toutes les femmes
victimes à se référer aux autorités, tout en précisant que la femme a ses
droits et que nous devons les respecter.
Mais
cette année, une association a également été invitée. Il s’agit du Centre
MIFOHAZA. Mme Rakotoarivelo Kiki, une juriste au sein de l’association est
venue de ce fait non seulement informer sur les différents types de violences,
mais elle a également reçu quelques personnes victimes de violence et les a
conseillées sur les différentes démarches à suivre.
Après
cela, l’épouse de l’Évêque a fait son témoignage et a incité toutes les autres
femmes à sortir du silence et à se raccrocher à Dieu pour s’en sortir. Elle les
a encouragées à se remettre entre les mains de Dieu et à se déculpabiliser,
parce que cela n’est de leur faute.
Et pour
clore la conférence, une prière a été faite pour toutes celles qui se sentent
dans cette situation.
Une
petite rose confectionnée par le groupe a été donnée à la fin à toutes les
femmes.
En
bref, ce jour a été bénéfique pour tous et de nombreuses femmes venues pour la
première fois ont pu bénéficier d’une aide réelle et d’une orientation plus
efficace.
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